Le Sgen-Cfdt a décidé de ne plus s’associer à l’appel à la grève du 15 décembre prochain.
En effet, le texte initial de l’intersyndicale demandait le retrait du texte concernant le projet d’évaluation des enseignants et l’ouverture de réelles négociations.
A la demande du Sgen-Cfdt, le ministère a proposé et accepté un calendrier de discussions et de remise à plat du projet, discussions ouvertes à toutes les organisations syndicales représentatives.
On ne peut, à longueur de temps, regretter l’absence de dialogue, réclamer la négociation et refuser la discussion quand elle est proposée.
Dans le cadre de la rénovation du dialogue social, iI nous est donc apparu logique de travailler à la construction d’un texte respectant les collègues enseignants et porteur de l’évolution de l’évaluation pour la rendre moins injuste, moins infantilisante et pénalisante. Le Sgen-Cfdt a des propositions innovantes à faire dans ce sens et entend bien les faire prévaloir au cours de ces discussions ouvertes.
D’une façon générale, obtenir des négociations dès lors qu’un avis de grève est déposé, tel est l’esprit de la loi sur la rénovation du dialogue social. Cette pratique en cours à la SNCF ou bien la RATP a permis des avancées non négligeables. Elle est également le signe d’une responsabilité et de la volonté du Sgen-Cfdt de favoriser le dialogue avant la confrontation.
Il est évident qu’en cas d’échec de ces négociations, si les intérêts des personnels n’étaient pas pris en compte, le Sgen-Cfdt ne signerait pas ces accords et lancerait une action à déterminer.
